Abdelhak Khiam, chef du Bureau marocain des investigations judiciaires (BCIJ), a déclaré que le Maroc ne condamnerait pas les épouses des combattants marocains de l’ISIS.

Khiam a déclaré, le lundi 28 octobre, qu’il y a près de 280 femmes marocaines, épouses de combattants liés à l’ISIS, dans les zones de conflit en Syrie.

Il a ajouté que les femmes sont mères de 391 mineurs qui sont actuellement retenus en otage dans des zones de conflit en Syrie. Le chef de la BCIJ a expliqué que les femmes ne sont pas allées en Syrie pour participer à un conflit armé.

“Elles accompagnaient simplement leur mari.”

Khiam

Il a juré que le système judiciaire marocain ne les condamnerait pas.

M. Khiam s’est fait l’écho des déclarations qu’il a faites plus tôt cette année, soulignant que les femmes qui n’avaient pas l’intention de quitter le Maroc pour rejoindre les mouvements jihadistes ne seront pas poursuivies à leur retour au Maroc.

Toutefois, les épouses des combattants de l’ISIS et leurs enfants font l’objet de mesures spéciales dans le cadre du programme de réconciliation du Maroc pour la réinsertion sociale.

Les condamnés reçoivent également des mesures dans le cadre du programme de réconciliation ou “moussalaha”.