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Le Maroc arrête un homme pour avoir propagé des rumeurs sur une épidémie de coronavirus

La police marocaine de Meknès a arrêté jeudi un homme de 22 ans pour avoir répandu des rumeurs sur une épidémie de coronavirus au Maroc.

Les services de sécurité de la ville ont arrêté l’homme pour avoir filmé une vidéo dans laquelle il affirme que les autorités ont enregistré des décès liés aux coronavirus à Meknès, selon un communiqué de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN).

L’homme apparaît dans la vidéo en portant un masque médical et a partagé les rumeurs sur les médias sociaux, ajoute le communiqué.

La police a lancé une enquête pour déterminer les liens du suspect avec une vidéo distincte dans laquelle un homme se fait passer pour un infirmier à Meknès et prétend que les autorités ont détecté des cas de coronavirus dans la ville.

La DGSN a ensuite condamné les rumeurs et les fausses nouvelles qui créent la panique parmi les citoyens marocains.

Ce n’est pas la première arrestation que la police marocaine effectue en réponse aux rumeurs d’une épidémie de coronavirus dans ce pays d’Afrique du Nord.

La police a arrêté une femme pour avoir partagé une vidéo sur Facebook avertissant les Marocains que les autorités avaient détecté un cas de coronavirus à Fès dans un restaurant chinois appelé “la Grande Muraille”.

Le restaurant a condamné la fausse nouvelle dans une déclaration à MWN, en soulignant qu’il allait intenter un procès contre la femme.

Jusqu’à présent, aucun cas de ce nouveau coronavirus n’a été détecté au Maroc.

Le gouvernement marocain a mis en place un mécanisme de contrôle approfondi pour détecter les cas éventuels. Les mécanismes de surveillance sont en tout cas les aéroports et les ports internationaux du pays.

Le Maroc a également mis en place un système de surveillance médicale à la frontière de Guerguerat à Dakhla, a annoncé aujourd’hui la direction de la santé de la ville du sud du Maroc.

L’apparition du nouveau coronavirus en Chine a coûté la vie à plus de 500 personnes à ce jour, avec plus de 24 000 cas confirmés depuis décembre 2019.