Hassan Nourdine surnommé El Tiburon, qui est né au Maroc, a remporté le titre le Dimanche 19 Septembre, dans la ville de Trieste, dans l’est de l’Italie. 

Le match a été diffusé en direct sur le site Internet de la Gazzetta dello Sport, ce qui signifie que des milliers de personnes l’auront regardé et auront vu les tatouages néo-nazis et fascistes de Broili. 

Nourdine, 34 ans, a été qualifié de héros par la presse à la lumière de sa défaite contre son adversaire Broili et de ses tatouages offensants. 

Parmi les tatouages de Broili figurent le chiffre 88, un code numérique suprématiste blanc signifiant “Heil Hitler”, un drapeau avec l’inscription “SS” et un crâne “Totenkopf”, en référence à la 3e division Panzer SS “Totenkopf”, une division militaire d’élite de l’organisation Schutzstaffel du parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. 

L’homme de 28 ans a également un grand tatouage “Retour à Camelot” sur le torse, un rassemblement d’extrême droite qui a lieu tous les cinq ans, selon VICE. 

Nourdine a depuis abordé les tatouages offensants de son adversaire et les a qualifiés d'”obscènes”. Il a déclaré : “Quand je suis monté sur le ring et que j’ai vu ces tatouages, j’ai été choqué.

Il n’y a aucune justification”, rapporte The Guardian. La Fédération italienne de boxe a depuis été critiquée pour avoir autorisé Broili à concourir avec de tels tatouages.

Le champion de boxe catégorie super-plumes a déclaré : “La Fédération italienne de boxe aurait dû se rendre compte dès le début que ce boxeur avait des sympathies nazies. L’incitation à la haine est punie par la loi”. 

À la lumière de la controverse, la Fédération italienne de boxe a publié une déclaration condamnant le comportement du boxeur, et a déclaré qu’elle allait soumettre l’affaire à l’organisme de justice sportive. 

La police a déclaré qu’elle allait également se pencher sur l’affaire et les procureurs de Trieste envisagent actuellement d’ouvrir une enquête criminelle. 

Broili n’a pas encore fait de commentaire sur l’affaire, mais son entraîneur a semblé le défendre, déclarant que les tatouages avaient été “faits dans sa jeunesse”. 

Malgré les tatouages controversés de Broili, Nourdine a insisté sur le fait que le boxeur n’a “jamais manqué de respect à son égard”. 

Il a toutefois qualifié la victoire de dimanche de “double victoire”, ajoutant que “celui qui gagne contre ces idéologies a de quoi être fier”.