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Une Culture Pornifiée

“ La pornographie est au sexe ce que le fast-food est à la nourriture. C’est-à-dire quelque chose d’extrêmement simple, d’extrêmement stéréotypé.“ – André Corman

Une Culture Pornifiée

Aujourd’hui, nous sommes au sein d’une hypersexualisation qui serait inconcevable, et même dérangeante pour des générations précédentes. Par contre nous y sommes complètement acclimatés, et même Inconscient.

Un contributeur majeur ?

Plus de gens visitent des sites pornos chaque mois que Netflix, Amazon et Twitter unis. L’industrie fructueuse des films X s’est bien retrouver un publique globale : 84 % des gens regardent du porno, avec un premier contact vers l’âge de 12 et 13 ans.

Avec les pays “conservateurs” comme plus large public, d’après une étude faite par The Next web. L’Irak et l’Égypte caracolent en tête, mais les habitants qui s’épanchent le plus sont les Koweïtiens. Le Maroc vient se positionner en 13e place. Avec 240.000 visites/jour en moyenne.

Référence d’éducation sexuelle ?

Les films pornos se vendent au plus, clairement, là où l’éducation sexuelle est inexistante, pour en devenir une très mauvaise référence. 

L’apprentissage à travers les films X est un délaissement de tout ce qui est émotionnel, se transformant en bataille d’appareils génitaux. La sensualité se limiterait au contenu de ces films, ou elle n’est pratiquement inexistante en réalité.

Il faut être conscient, et faire la distinction entre un film et la réalité de sa pratique dans l’intimité, avant d’en devenir audience.

Comment peut-on s’attendre à avoir une sexualité saine et épanouie, si nous n’en parlons jamais ?

Séparation entre le sexe et les sentiments.

La pornographie nous isole. Selon plusieurs études, les grands consommateurs de porno auraient du mal à établir une véritable intimité dans leurs relations, car cela ne fait pas partie de l’information qu’ils consomment. 

Une consommation intensive a le même effet que les drogues sur le cerveau, ce qui génère un besoin stimuli toujours plus fort qui peut mener à l’impuissance.

La protection inexistante 

D’après les statistiques, les films X SANS PRÉSERVATIF sont les plus populaires, malgré la création de lois contre ce dernier dans plusieurs états.

À part ça, aucune loi a part, être majeure n’existe dans l’industrie pour protéger ou réguler les transactions dans l’industrie.

La femme en paye le prix.

Les films pornographiques ont mené vers l’hypersexualisation, mais aussi a influencer le stéréotype de la femme désirable à des critères irréalistes.

La femme aujourd’hui subit une pression intolérable pour vivre aux attentes physiques que lui sont impose ça soit en performances sous les draps, ou en taille et proportions.

Ainsi que la tragédie de renforcement de la mentalité du viol et de l’abus ainsi que la négligence du consentement.

Le harcèlement par stéréotypé raciale a augmenté aussi, à cause de la propagation du fétichisme par race, taille, et âge.

L’émotion détruit l’envie.

Il semble que de nos jours, nos sentiments et des émotions envers une personne bloquent notre approche sexuelle. Pour seule et unique raison que nous ne pouvons pas traiter une personne qu’on aime, comme ce que l’on voit sur la majorité de ces films que nous consommons. Ces films excitent, mais ne donnent pas de sens à l’émotion. 

Comment désirer ceux qu’on aime, si notre partenaire ne vit pas aux stars de ces films qui nous remplissent l’imaginaire.

L’érotisme n’est pas lié à la pornographie, et la sensualité n’en plus. Il y manque l’élément de base, l’intimité.

Une société qui rend la sexualité taboue ne peut s’attendre qu’aux conséquences néfastes de l’explosion de cette suppression.

Prenez du recul, et analysez vos références sexuelles. Éduquez-vous correctement, et faites passer l’information à votre entourage.

La jeunesse doit parler, pour détruire le tabou autour de la sexualité, et en créer un espace sain et épanoui.